Notre époque est celle du dérapage
contrôlé. Ce sont les femmes qui payent, et les féministes que l’on
envoie au casse-pipe se battre contre des bouts de chiffon. Le voile,
la burqa sont des leurres sur lesquels nous nous épuisons. Nous sommes
réduites à des combats ridicules, alors que le fond est grave. Qui
s’intéresse au fond des choses ?
Pour les féministes, obligées de reprendre un combat sur des idées, des situations 10 000 fois pires qu’il y a 50 ans, le constat doit être terrible. Et décourageant.
Quel prodigieux retour en arrière !