Tout à fait d’accord avec vous pour utiliser ces cartes. Jusqu’à la généralisation des automobiles, il n’y a guère de raisons pour que les routes aient changé de place. Et on ne voit pas pourquoi il n’y aurait pas eu de routes en Gaule. Il faut cependant se méfier des routes « royales » et « nationales » qui étaient avant tout dédier au transport rapide des passagers et du courrier. Les attelages légers qui les empruntaient faisaient qu’elles pouvaient « tailler » à travers certains massifs pentus, chose que ne pouvaient pas toujours faire les lourds convois de marchandises ou militaires obligés de les contourner.
Le terme de « col » est exagéré pour la région mais il n’en reste pas moins que César devait maintenir une certaine cadence et éviter d’avoir des retardataires. Il lui fallait donc choisir les itinéraires les plus sûrs pour parer aux attaques surprises.