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Monica Monica 19 décembre 2009 13:09

Au risque de susciter les foudres de Bardamu (vite, je me blinde avec mon petit bouclier hi hi), je suis d’accord avec les personnes qui se demandent quels sont l’intérêt et la pertinence d’un diagnostic psychopathologique posé en dehors du cadre psychiatrique.

Sarkozy est une personne insupportable. C’est pour moi aussi un fait avéré. Mais on n’a nul besoin d’une catégorie diagnostique pour qualifier son comportement, ses discours et ses actes politiques. Je comprends que cela fasse plaisir aux gens de le traiter de « fou » (comme le fit JF Kahn) ou de « pervers narcissique », mais je ne partage pas cette façon de critiquer ou de rire.

Je suis, par principe éthique, opposée à l’utilisation du diagnostic « psy » hors de son lieu légitime d’exercice. Trop de gens subissent, et ont subi, les ravages de l’objectivation psychiatrique ! Allons-nous l’utiliser à notre tour ? Pour moi c’est NIET (au goût de goulag...)

J’irai plus loin : qu’est-ce que j’en ai à faire que Sarkozy soit « pervers narcissique », « paranoïaque », « hyperactif » ? Est-ce que cela me donne des arguments pour combattre les idées qu’il met en acte avec l’accord de millions de gens ?

Pour l’instant, je ne vois pas ce que cela m’apporte.


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