Tout à fait. D’ailleurs, c’est là que je rejoins la remarque faite par Morice sur la question du « qui contrôle ». A Berlin, lors d’une conférence où le CIO d’un grand groupe privé de sécurité s’exprimait, la question posée avait été de savoir : qui assume la responsabilité et qui contrôle les actions d’un tel groupe. Réponse de l’intéressé : « nous », point. C’était clair, bref et limpide. L’éthique (ah Morice, j’entends déjà d’ici votre réaction : « expliquez-moi comment vous pouvez parler d’éthique dans la guerre »... vaste débat)... bref l’éthique ne semblait pas au menu.