@ l’auteur
Je connais le même enchantement que vous devant Burano, Torcello et Burano
Permettez que j’apporte ma carte postale :
"À l’écart du
luxe de Venise, les îles modestes de la lagune, Burano, Torcello et Murano,
nous ont réservé des instants tout aussi luxurieux. Un matin, Béa et moi, nous sommes
partis de Punta Sabbioni en sens inverse vers Burano, le village de pêcheurs
aux maisons multicolores.
Près du débarcadère, une statue de femme en bronze
accueille les visiteurs. À elle seule, elle est invitation à jouir sans partage
et sans délai. À genoux, les bras joints sur sa tête renversée, elle tend ses seins,
ses flancs et son sexe à qui veut en jouir, à moins que la pauvresse crie au
ciel la détresse d’un corps solitaire possédé d’un désir inassouvi. La mise
hors-contexte structurelle de l’image ouvre sur l’ambiguïté.
Je prends Béa en photo à ses
côtés. Elle mime la pose. La toile de son tee-shirt blanc moule ses seins
écartés à ravir. « ( »Béa de Capri à Carnon") Paul Villach