Allez, une bouffée d’optimisme en ce début d’année 2010, qui nous vient du Canard enchaîné : il y aurait un discret mouvement de relocalisation en France. Non par un étonnant scrupule moral de dirigeants soudain soucieux des familles traumatisées par le chômage, mais parce que certains se sont rendu compte que ce n’était pas toujours si intéressant que ça financièrement.
Une entreprise de vaisselle de luxe délocalisée en Chine se voyait concurrencée en Europe même par des entreprises chinoises qui avaient copié leurs modèles à la source, en Chine...
Une autre constatait qu’une bonne partie de ses commandes lui arrivait avec des défauts la rendant invendable aux normes de la marque, alors que tout était payé d’avance...
Entre l’espionnage industriel, la qualité incertaine, le transfert de technologie et le coûts du transport, voire le coût salarial en hausse, la mondialisation, c’est plus ce que c’était ! Ca eut payé, mais ça paye plus, comme aurait dit Fernand Raynaud.