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En réponse à :


Surya Surya 6 janvier 2010 14:45

Bonjour Fergus,

Je poste ma réponse ici car l’ordi plante quand je fais « réagir à ce message ».

Je crois même que le comportement des profs a un effet essentiel sur la motivation des élèves. Beaucoup d’élèves prennent une matière en grippe uniquement parce qu’ils détestent le prof qui l’enseigne. Ca peut être n’importe quelle matière, les maths, les langues... je crois même qu’aucune matière n’est austère en elle même, elle le devient pour certains et pas pour d’autres. Il faut avoir une sacré maturité quand on est un ado de 15 ou 16 ans pour passer au dessus de ça et continuer à travailler quand on va à un cours à reculons.

Au niveau du système anglais, s’il n’a pas été modifié récemment, il faut trois « bacs » (ils appellent ça des « A levels ») pour être diplômé du secondaire et obtenir son visa d’entrée dans l’enseignement supérieur. On choisit donc ceux qui correspondent aux études qu’on souhaite poursuivre, mais rien n’empêche de continuer à alimenter sa culture générale par ailleurs (par un tronc commun, par exemple, c’est en effet une bonne idée), c’est juste qu’on a (au minimum) trois examens à passer. Comme ça, si on rate un des bacs, on ne repasse que celui là, et si l’année suivante on change d’avis, ce qui peut toujours arriver, on passe d’autres bacs, et on se réoriente ensuite. Le rêve... Ca, plus un système d’autogestion par les élèves eux mêmes (comme c’est expérimenté dans un établissement, le lycée autogéré) , je suis peut être utopiste de penser ça, mais je suis persuadée que c’est la réussite assurée.

Il y a des lycéens français qui se découragent après avoir raté leur bac, (ou parce qu’ils ont été orientés contre leur volonté vers des filières qu’ils ne souhaitaient pas intégrer). Ils n’ont pas envie d’être obligé de tout repasser, c’est compréhensible car c’est un stress énorme !

Je suis tout à fait d’accord avec vous sur les diplomes supplémentaires qu’on demande aux instits. J’étais abasourdie quand j’ai entendu ça. Ils n’ont vraiment rien compris, alors ? Il faudrait absolument que les personnes qui élaborent les lois sur l’éducation aillent passer quelques jours dans une classe de primaire, « sur le terrain » selon l’expression qu’ils affectionnent, pour se rendre compte par eux mêmes de ce qu’est la réalité du métier d’instituteur, et que ce n’est pas en effet parce qu’on est bardé de diplômes qu’on fait progresser les élèves en difficulté, qu’on arrive à trouver les petits trucs pour motiver les élèves ou, pour les profs du secondaire, qu’on sait faire passer sa passion pour sa matière. Quand ils auront passé une semaine dans le bain, là peut être ils comprendront


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