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ddacoudre ddacoudre 11 janvier 2010 20:07

bonjour fredon

je pense qu’il vous faudra dépasser le marxisme historique, son analyse reste juste dans un rapport de force d’une société archaïque comme celle dans laquelle nous vivons et que nous prenons pour civilisé, alors que pour l’essentiel elle est construite sur notre système émotionnel et non sur la raison humaniste.
 il y a d’autres rapport économique à trouver dans le libéralisme qui est le droit de chacun d’entreprendre que l’on assimile à tord au capitalisme et au droit de la propriété à s’approprier le travail d’autrui sur cette base.

Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du « louage de service », donc du marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un conflit d’intérêt.

 
 j’ai écrit ceci en 1999 dans un essai où j’envisage de rémunérer les hommes pour apprendre car le savoir que l’on se transmet est essentiel sous réserve d’en comprendre aussi sa dangerosité.

j’ai eu l’occasion de faire un article sur Mélanchon, disant que s’il ne vise pas le pouvoir alors il pourra s’attacher à élaborer une alternative sociétale qui puisse constituer un avènement « civisationnel ».

il faudra même que cette gauche qui se regroupe se refonde, car elle se compose des défunts morceaux d’un socialisme historique qui fut écrasé sous le mur de Berlin.

c’est un dogme que de croire que nos relations commerciales ne peuvent pas se décliner sous d’autres rapports que ceux issus du capitalisme.

pour ce faire il faudra conquérir tous ces votes blancs qui ne veulent ni de gauche ni de droite ni de nos passés fondateurs. cela ne signifie pas les renier mais les ouvrir au monde qui se dessine, même retrouver une conscience d’espérance en renonçant à nos marques de fabrique.

la population croit, les ressources s’amenuisent, les lieux de délinquance s’enflent pour survivre, et les pouvoir ne sont plus aux mains des populations.
la fracture devient un abîme, ce n’est pas un débat sur l’identité qu’il faut avoir mais un débat sur la valeur travail dans une société ou de moins en moins l’on a besoin de main d’œuvre (du travail de tous) et où il y aura plus de bouche à nourrir. c’est de notre intelligence à trouver par le savoir des amalgame humaniste que nous inverserons cette innadéquation, sinon le drame s’en chargera.

si vous penser comme par le passer que la répartition de la richesse est une solution, c’est peine perdu, car d’expérience ceux qui l’ont acquise se sont comportés comme ceux à qui ils l’enviaient.

il existe on the ground beaucoup d’idées émise par des inconnus ou de plus connus, le futur ne s’invente pas il émerge des comportements passés, c’est donc à eu qu’ils faut être attentif pour leur proposer des espérances qu’ils peuvent construire. c’est long usant et cela peut prendre la vie.

Si le PG veut prendre le pouvoir il en mourra car il ne pourra rien faire d’autre que gérer le capitalisme que consolident tous les jours le comportement des hommes, en l’absence d’un autre idéal que de l’anti, même quand ils votent à l’extrême gauche.

les socialistes en sont morts, ou alors ils faut avoir l’audace de ceux qui ont défendu la république et qui se sont mis à dos l’Europe, là ce sera le Monde. alors il y a un combat d’idée à mener et un contre la sous culture consumériste, mais ils faut mobiliser pour cela et dispôser des moyens d’être entendu.

merci pour cet échange.

cordialement.



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