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beuhrète 2 13 janvier 2010 16:57

Combien sont-ils encore cette année à être entrés dans la vaste danse commerciale, tous consciencieusement conditionnés par un savant abrutissement de masse orchestré depuis des lustres par les marchands de canicules, d’amiante, de radio-activité contrôlée aux confins des nuages des douanes de l’exagoneet récemment des piqouzes a l’eau de boudin censés les protéger alors qu’ils ont étés escroqués.

Le peuple inonde avec une joie parfaitement bovine, des attentes spécialement conçues et organisées par les professionnels de la manipulation des foules. Parce qu’un jour des industriels (ou quelque gourou de la cause épidémique) ont lancé la mode du h1n1, je constate qu’aujourd’hui des millions d’esprits faibles, influençables, inaptes à la critique la plus élémentaire s’exposent indûment, ridiculement, stupidement se croyant sottement à l’abri de ses méfaits parce que dûment oints avec les dernières inventions coûteuses mais bien huileuses des industriels de la pharmacologie...

Le socle de la société est composé d’hommes ordinaires sans histoires ayant des préoccupations à la hauteur de leurs pieds. Moutons de naissance, ils suivent l’ornière avec des espoirs « d’ascension bancaires », attendent pendant des années leurs promotions d’employés, de comptables, leurs augmentations de salaire de chauffeurs-routiers, leurs réductions d’impôts d’ouvriers spécialisés ou de patrons d’entreprises, aspirent à rembourser leurs maisons achetées à crédit, passent leur temps libre à s’engraisser le corps tout en se vidant l’esprit, sont contrariés -voire franchement énervés- par une rayure sur la portière de leur voiture, vivent avec des soucis d’assurés, meurent avec des rêves de retraite qui ne sortent jamais de leurs têtes. Chez eux la perspective de la retraite est comme un appendice mental, un mystère quasi génétique dont ils ne parviennent définitivement pas à faire abstraction. Ils appellent cela un « acquis social ». Pour eux c’est sacré, la retraite. Tellement essentiel qu’ils passent leur existence à l’attendre.

Du berceau à la tombe ces citoyens ordinaires rasent le sol de leurs pensées triviales, caressant des chimères aussi volatiles que des gains de LOTO, aussi clinquantes, plates, vulgaires, superficielles que des écrans de télévision à plasma.

Leur morale se borne au code civil. Leur bonté est basée sur les arguments commerciaux des publicistes. Leur vue humaniste est réglée sur les fluctuations économiques. Les pieds bien sur terre, jamais ils ne décollent.Il faut toutefois reconnaître leurs mérites : assoiffés de confort aussi bien mobilier qu’intellectuel, ils font d’excellents patriotes, de bons ouvriers, des pions dociles pour le marketing, la politique, la télévision, la soldatesque fleur au fusil......


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