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En réponse à :


bo bo 16 janvier 2010 19:27

A Gilles Bonafi

Un petit complément, à l’heure actuelle personne n’est capable de connaître les positions réelles d’expositions aux risques pris sur les marchés.
Autrefois, il y avait toutes positions confondues et tous produits (physiques et dérivés) , des limites : day limits, cuts plafonds, cuts plancher. Les produits à risques illimités étaient très sévèrement encadrés. Malgré cela, il était difficile en appuyant sur un bouton de connaître en temps réel le risque réel sur une opération financiaire contenant des produits dérivés
La première crise 1988-1992 avait mis en avant les risques de ces produits.

Malheureusement, dès 1993 la spéculation est repartie de plus belle avec les modèles mathématiques sophistiqué, qui schématiquement peuvent de résumer ainsi : vous perdez, doubler votre mise de perte et ainsi de suite vous finissez par gagner (c’est plus compliquer, mais c’est un des principes de ces modèles). Pour cela vous avez besoin soit de garanties illimitées soit d’un énorme « cash » d’où la politique suggérée et suivie par les dirigeants.
L’informatique avait permis de mettre en place des gardes fous, ces gardes fous interne ont volé en éclat dans de nombreuses banques ou institutions financières car la philosophie est : Les ETATS ne peuvent pas se permettre l’économie de s’effondrer.

Dans ce contexte, vous avez totalement raison : les banques centrales (baignées de plus par la théorie keynésienne) ont largement ouvert les vannes. Le coût très faible de la ressource (de l’argent) est un facteur aggravant et tout est reparti avec la conscience que les Etats ne peuvent pas permettre l’effondrement de l’économie.....

Pour compléter, un sénateur américain a convaincu le sénat américain vers 1999 qu’il fallait obliger les banques à revoir la qualité des fonds propres des banques.
De cela est sorti ce qu’on appelle les réunions de Bâle : le but faire correspondre à chaque type de risque bancaire un montant de fonds propres en garantie pour consolider le secteur bancaire.........
Idée séduisante, mais véritable usine à gaz informatique pour le contrôle bancaire interne. De plus, les positions seront toujours décalées même si dans les faits les ajustements doivent se faire au fur et à mesure...
Depuis plus de 10 ans, les réunions continuent à Bâle......

Vous avez raison aussi sur le fait que depuis la fin des années 90, bon nombre de financiers pensent que le sytème est devenu fou et attendent la CRISE... il faut bien se rendre à l’évidence que pour le moment elle semble contenue


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