« Ce qui ne serait pas mal, ce serait de reconnaître l’intangibilité de la France dans les républiques comme dans les monarchies »
Cet exercice paraît difficile. Napoléon III avait déclaré, par exemple : « Je suis l’empereur des Français et des Arabes ». En clair, il s’agissait dans son esprit d’un Empire avec un Empereur à sa tête et dont chaque composante devait être subordonnée à l’autorité impériale.
C’est la logique de toutes les monarchies. Si elles parviennent à « s’agrandir », alors elles finissent par s’octroyer le droit de remanier les « composantes » de leur royaume ou de leur empire.
D’ailleurs, la France actuelle a résulté elle-même d’une série d’annexions.