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savouret 19 janvier 2010 11:37

l’auteur de cet article met bien en exergue les contradictions quotidiennes auxquelles nous sommes confrontés ,entre la critique de la société matérialiste dans laquelle nous évoluons et la permanence de modes de vie antinomiques de nos discours .

en effet, a fortiori,avec la crise, nous percevons de plus en plus les effets pervers de l’ultralibéralisme ,et plus globalement du modéle consumériste et hyperindividualiste qui caractérise nos sociétés occidentales.

Néanmoins, la population est tellement soumise depuis des décennies à des conditionnements sociaux, ayant pour finalité la dépendance vis à vis du capitalisme et de son avatar la société de consommation,qu’il en résulte les ambivalences que l ’auteur met en exergue chez le citoyen lambda.

comme l’ont depuis longtemps démontré les spécialiste des sciences humaines, il existe en effet une force d ’inertie des mentalités , qui explique pourquoi le décalage est très important entre le moment ou les individus prennent conscience qu’ils doivent transformer leurs pratiques quotidiennes et le moment ou ce changement devient effectif.

de plus, comme vous le signalez, le système capitaliste et les institutons l’incarnant font en sorte au quotidien d ’entretenir nos paradoxes en nous soumettant à des injonctions totalement contradictoires.

ainsi, nous sommes incités a adopter des comportements plus respectueux de l’environnement, mais dans le meme temps nous sommes quotidiennement sollicités par des publicités ou des discours médiatiques qui exacerbent la frénésie consumériste, et véhiculent l’idée qu’il faut consommer de nombreux biens et loisirs pour exister socialement.

ce constat pourrait engendrer un certain fatalisme, néanmoins j’ose ésperer que la crise polymoprhe actuelle nous permettra de repenser en profondeur nos modes de vie ainsi que le système économique et social qui en constitue la genèse.ceci n ’est pas évident, tant l’imaginaire collectif est impregné par les valeurs du capitalisme néolibéral.la déconstruction de cet imaginaire capitaliste est peut etre dès lors une utopie.

Toutefois, j ’ose espérer que les sociétés occidentales ainsi que l’ensemble des sociétés humaines se rendront plus profondément compte, que ce système outre son impact écologique délétére est loin de garantir le bonheur individuel et collectif, et qu’au contraire il alimente toujours plus de frustrations, d ’ou les troubles psychologies croissants qui affectent les populations occidentales.


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