Attention aux mythe. Un anthousiasme démesuré prête à la spiruline trop de vertus pour être crédible. D’abord ne pas oublier que la spiruline ne contient pas de vitamine C. On prête SANS PREUVE de nombreuses vertus thérapeutiques à la spiruline. Elle serait « efficace » dans les cas de syndrome du déficit de l’attention, de problèmes gynécologiques, de sida/VIH, de syndrome prémenstruel, de diabète, de cancer, de problèmes rénaux, de maladies cardiovasculaires, d’anxiété et de dépression. Elle améliorerait la mémoire et la digestion, diminuerait le cholestérol, augmenterait l’énergie et ferait perdre du poids. Pourtant, au Canada comme aux États-Unis, il est interdit de prêter d’éventuelles allégations thérapeutiques à des produits vendus comme aliment ou comme supplément alimentaire, et jusqu’à maintenant, les recherches scientifiques ne permettent pas de considérer la spiruline comme un médicament. Par conséquent, toute publicité sur son usage en tant qu’agent thérapeutique ou antibiotique est interdite, mais les recherches se poursuivent, notamment sur la protection que pourrait apporter la spiruline contre les rayons gamma, certains cancers de la bouche et certains virus.

Le mythe de la spiruline rappelle d’ailleurs un autre mythe éculé, celui du ginseng (racine « d’immortalité ») auquel on prêtait mille vertus et qui n’est finalement qu’un remontant.

En fait les études cliniques ont montré que la spiruline est riche en fer et en protéines végétales et pour l’instant c’est tout...

Alors alimenter les pauvres avec de la spiruline c’est pas con, surtout lorsqu’on compare le rendement de production de cette algue par rapport au désastre engendré par la production viandine. Mais est-ce la bonne solution ? Comme le dit si bien celui qui a écrit le commentaire précédent (non signé), on veut donner de la protéine de spiruline à ceux qui crèvent de faim dans quel but ? Pour que dans les pays riches on continue de se baffrer et de crouler sous des tonnes de bouffe dont la moitié part à la poubelle ?