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En réponse à :


floyd floyd 26 janvier 2010 17:16

Parce que vous, vous voudriez vivre dans une société pré-industriel ? Sans électricité, sans ordinateur et sans ordinateur ? Et vous pensez que les chinois ou les indiens le voudraient ? Ou de façon plus général, une partie importante des gens sur la planète le voudraient ? Soyons sérieux, svp.

De toute façon vu la population à nourrir sur cette planète, on ne pourra pas revenir aux sociétés de chasseurs-cueilleurs, et puis, depuis que l’homme existe, il a toujours modifié son environnement, et pas toujours en positif :

Torben Rick, un archéologue du Smithsonian Institute de Washington, s’inscrit en faux contre cette vision. Il cite à l’appui de son affirmation de nombreux exemples de modification volontaire ou non de l’environnement par les populations de la préhistoire : les aborigènes d’Australie ont brûlé des quantités considérables de terres pour se rendre la chasse plus facile ; les indigènes, qui vivaient sur les côtes de Californie il y a des millions d’années, mangeaient des abalones et jetaient en masse les coquilles, ce qui a provoqué la création et l’immobilisation de dunes ; au nord-ouest du Pacifique, à la même époque, les populations locales construisaient des sortes de murs en eau peu profonde qui permettaient une prolifération des palourdes dont ils se nourrissaient.


Déjà, certaines de ces pratiques provoquaient des changements environnementaux qui étaient loin d’être anodins. Par exemple, la population desChannel Islands au large de la Californie a massacré les otaries qui étaient leurs concurrentes dans la pêche à l’oursin ; ceux-ci se sont alors multipliés en dévorant les varechs et en rendant le fond marin stérile.


Une autre étude, menée par J. Tyler Faith et Todd Surovell, attribue une part de l’extinction massive — plus de 50 % ! — des mammifères d’Amérique du Nord il y a environ 12.000 ans à leur surextermination par les êtres humains arrivés sur le continent à ce moment-là.


La naïve vision rousseauiste de l’histoire imaginant les chasseurs-cueilleurs dominés par VIOLET en parfaite harmonie avec leur environnement ne tient donc pas. À ce jour, il ne peut y avoir de véritable écologie que fondée sur une analyse scientifique et systémique du monde associée à une volonté farouche de préserver toute vie.


http://www.integralpersonality.com/IPBlog/archives/580-VIOLET,-conditions-de-vie-et-ecologie.html


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