Madame
Vous écrivez sur une génération d’auteurs trentenaires, nécessairement narcissiques, qui ne peuvent guère écrire que sur eux - mêmes. Une vie centrée sur leurs désirs, leurs émotions, leurs attentes, leurs plaisirs, leurs nombrils...
Un peu comme l’affligeant dernier prix Goncourt, « Trois jours avec ma mère. » Mais pour passer de leur « petite vie » à l’universel, il faut un immense talent qui leur fait défault.
Chantre de l’immature, de l’inanité et du vide, enrobé d’une épaisse couche de vanité, ils collent à leur époque comme une moule à son rocher.