Certes, certes, mais il y a également un vrai problème d’éducation du grand public, non pas tant technique, mais surtout politique, sur les enjeux de la défense des droits informatiques et libertés.
La perception des risques entraînés par l’exploitation et le croisement massifs de données individuelles par des Etat ou des multinationales résiste de moins en moins bien face à la perception des bénéfices (réels) qu’ils suscitent en terme de nouveaux services (plus puissants, plus simples,...).
Le silence de la CNIL sur ces sujets est assourdissant ! Il faut dire que les gouvernements Raffarin et Villepin ont fait ce qu’il fallait (nomination de complaisants, réduction des moyens) pour que cet organisme ne puisse plus jouer son rôle d’empêcheur de tourner en rond...