Ba,
Votre analyse est rigoureuse et imparable.
Concernant maintenant les possibilités matérielles pour le FMI d’aider la Grèce, et demain d’autres Etats, j’avoue la perplexité pour deux motifs :
1- les capacités financières du FMI qui risque aussi de voir ses fonds moins abondés dans un futur proche pour des raisons évidentes que la crise mondiale en développement génère.
2- Si le FMI intervient- et sous quelles conditions politiquement et socialement génératrices de problèmes internes en Grèce même-, ce sera un appel d’air pour les autres pays dans un état similaire ou proche. En clair, si le FMI intervient, aura-t-il ensuite les moyens et la volonté politique de financer d’autres déficits publics BIEN PLUS LOURDS ? Et encore si oui, quelles pourraient être les exigences du FMI sur les Etats et sur la BCE derrière eux ?
Pour synthétiser, une intervention du FMI pour le cas de la Grèce serait-il en fait un engagement dans un processus plus dangereux encore, mettant en danger à terme le FMI, sans pour autant régler la crise qui progresse ?
Bien cordialement,