Lisa,
En fait, ce qui est important ce n’est pas la forme que prennent les votes.
C’est le fond qui fait la décision.
Comme je l’écrivais dans mon dernier article dans la partie française de ma comparaison France-Belgique :
"Une
des réalités qui se cache derrière ce choix dit démocratique est que
les peuples cherchent toujours/souvent des emblèmes. Des idéaux.
Peut-être des utopies. Donc des messages qui font penser ou rêver à des
jours meilleurs. A des solutions faciles à comprendre, qui se déclament
avec peu de mots. Donc, à des slogans. Les représentants des
travailleurs dans un passé pas si lointain avaient la capacité, surtout
la volonté, de représenter et de discourir sur ces utopies. Ils ne
l’ont plus. Donc, les peuples cherchent des alternatives. Utiliser cet
espace laissé vacant, est affaire de recentrage. Ces représentants ont
très peur de dire la vérité à leurs affiliés sur ce qui se passe
véritablement depuis une vingtaine d’années. Ils sont persuadés que
leur survie dépend plus de leur capacité à dialoguer avec les ’vraies’
pouvoir en place que d’éduquer les travailleurs à comprendre les
véritables problèmes de notre époque. La classe politique ne fait pas
mieux."