D’une manière ou d’une autre, il faut toujours se méfier d’un pouvoir unique qui ne peut pas être contrebalancé par d’autres pouvoirs ou forces. A ma souvenance, c’est un principe élémentaire de démocratie.
S’en remettre à l’ICANN est déjà un autre abandon de souveraineté.
Il faut tirer les leçons de la crise actuelle qui n’est survenue que
parce que les Etats ont, au nom du respect de la liberté de circulation
des capitaux, transféré leur souveraineté financière à des escrocs,
traders et autres banksters qui hantent cette main invisible
vertueusement désignée sous le joli terme de « marché ».
On a froid dans le dos, quand on pense que les Etats Unis, qui dominent le monde actuellement ont, à leur tour été dominés pendant huit ans par les néoconsqui sont en train d’entraîner la planète dans une guerre sans merci. Et il n’est jamais bon qu’un tel pouvoir soit à la portée de n’importe qui. Ici, la technique et la science des réseaux n’ont absolument rien d’innocent. AU CONTRAIRE.
Les chinois, les indiens ont le droit de se défendre, les autres peuples également, contre cette liberté à la petite semaine qui permet au plus dominant de contrôler à sa guise grâce à sa seule supériorité et avance techniques (sans autre contrôle extérieur) le système financier ou communicationnel mondial.
La logique et la bonne foi auraient voulu qu’il n’y ait pas d’inconvénient à envisager un réseau interconnecté, en sous réseaux, y compris jusqu’aux plus petites échelles, l’astuce se limitant à définir des indicatifs et sous indicatifs, même décimalisés, pour les Etats, régions ous sous régions. Comme cela se passe en matière téléphonique. Comme font d’ailleurs les banques avec lerus réseaux spécialisés.
Il faut absolument contrebalancer ce pouvoir américain exorbitant, par les Etats, des Organisations internationales, eles organisations régionalest même par des associations d’Internautes spécialisés et/ou indépendants et autres associations citoyennes dans le monde. C’est un légitime principe de précaution.