Digit a écrit :
« Vos propos ne sont pas les mêmes, et bien mince alors, si je reprend votre première phrase :
"L’association californienne qui détient de fait le pouvoir suprême sur
les adresses Internet, l’ICANN, est
très décriée de par le monde."
Maintenant, Jacques Myar (lien : http://www.assemblee-nationale.fr/1...) :
"Si vous connaissiez le
fonctionnement d’Internet, vous sauriez que les DNS sont sous
souveraineté américaine et que ce n’est pas acceptable."
Excusez-moi, du peu mais je trouve que le message est assez similaire (sans vouloir ajouter de mauvaise foi à la votre) ! »
Si vous contestez qu’existe un pouvoir US sur l’Internet, il me semble difficile de discuter.
C’est un fait, un constat. Et c’est bien le seul point commun de mon article avec M. Myard.
Je parle de la réforme en cours de l’ICANN, de sa crédibilité, de liens juridiques et de réalités contestées par des organisations états-uniennes elles-mêmes : Patriot Act, backdoors dans les routeurs Cisco etc.
Et je dis qu’en continuant de nier la souveraineté des peuples, comme le fait Rod Beckstrom dans son interview par l’AFP, ce sont les dirigeants US qui provoquent les schismes.
J’ajoute que l’affaire Google-Chine vient à point nommé : on agite le chiffon du cyberterrorisme et l’on se donne le rôle du chevalier des libertés, après tant de compromissions. Prendre cela pour argent comptant serait avoir la mémoire courte et être bien naïf !
« Pour conclure, parler de l’ICANN c’est bien, en comprendre la
problématique technique c’est mieux (ce qui ne semble pas être votre
cas). »
Évacuation du politique par l’alibi technique. Encore.
« La vrai menace croyez-moi est dans l’ACTA (et les européen sont
de la partie). »
C’est un autre sujet. Ceci n’empêche pas cela.