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Internaute Internaute 13 février 2010 13:44

Il est dommage que cet article, bien écrit par ailleurs, reste dans l’émotionnel de l’après Mandela sans faire aucune analyse de l’histoire de l’Afrique du Sud qui est pourtant un cas d’école. Ainsi il ne nous apprend rien et ne fait que nous donner un petit pincement au coeur pour cette histoire touchante.

On pourrait aussi décrire le sort actuel des blancs, les plus faibles étant pourchassés sans pitié. Dans les familles blanches on entraine des filles de 10 ans à se servir de fusil pour se protéger. C’est un saut en arrière de 200 ans. On en revient au Far-West de l’époque des diligences. Je ne pense pas que ce soit un progrès. Les fermiers qui en ont eu les moyens ont tout vendu pour s’installer au Queensland que malheureusement les bien-pensants font envahir par une immigration galopante venant du moyen-orient. Le même problème se reposera là-bas pour les blancs dans 25 ans.

La leçon de l’Afrique du Sud, que personne n’a voulu comprendre à part quelques membres éclairés du KKK américain, est qu’un territoire appartient nécessairement à celui qui l’occupe. Le nombre d’individus dicte sa loi bien plus fortement que toutes les lois et contraintes militaires que l’on essaye d’imposer. Le temps joue pour le nombre. Mandela en est la preuve et la leçon à en tirer n’est pas une admiration béate de la « libération des noirs » ou la jouïssance d’une prétendue démonstration de « l’égalité des races » mais uniquement la dure loi du jeu de Go. Le terrain appartient à celui qui l’occupe et cela se calcule en nombre d’habitants par kilomètres carrés. Les communistes disaient « La terre appartient à celui qui la travaille » et ils avaient totalement raison.

Les blancs ont commis l’erreur fatale de vouloir le beurre et l’argent du beurre, de vouloir le travail du noir sans voir le noir. S’ils avaient composé avec la minorité Zoulou et travaillé eux-mêmes leur terre, nettoyés eux-mêmes leurs maisons et leurs autos, ils seraient toujours heureux dans leurs pays. Au lieu de cela ils se sont voilés la face et ont crû que l’apartheid leur permettrait de profiter des noirs tout en les excluant du pays. C’est impossible.

Le même problème se pose avec acuité aujourd’hui aux Etats-Unis. Dans des fermes de 300 hectares de fruits on trouve des centaines de mexicains qui travaillent et une seule famille d’américain. Son futur est connu. Il a déjà été écrit par Mandela. En France nous subissons le même phénomène avec l’immigration. Dans notre cas, le pire et que nous ne profitons même pas de leur force de travail puisque la moitié sont chômeurs. Cependant, l’implacable la loi du nombre s’appliquera de la même manière. Malheureusement, l’histoire de l’Afrique du Sud ne nous servira pas de leçon.

Excusez-moi d’avoir été un peu long, mais ce phénomène de société méritait qu’on s’y attarde.

http://www.davidduke.com/general/white-western-nations-what-is-going-wrong_4236.html#more-4236


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