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paul jolit (---.---.102.41) 18 février 2006 10:44

Serge-André Guay énonce dans son billet des vérités qu’on ne peut nier. Je dois dire qu’en tant qu’auteur, je n’en suis pas moins homme et j’ai parfois du mal à ne pas réagir de manière épidermique à telle ou telle nouvelle. Années après années, l’expérience venant, on constate avec le recul des convergences dans les sujets traités comme vous le dites si bien. Certains événements sont montés en épingle, quitte à tomber plus ou moins dans l’oubli quelques mois après. On peut pressentir au-delà des relations plutôt troubles entre mondes politique et des médias. D’ailleurs, ces mondes obéissent de plus en plus à une même logique empruntée au monde des affaires, à savoir la logique de campagnes de marketing systématiques alimentant des phobies. Les effets sont pernicieux, car la réaction est de fuir à entendre ce flots de mauvaises nouvelles quel qu’en soit la provenance ou de s’isoler dans sa bulle et se consacrer à ses marottes. On appelle ça aussi (les mots ne sont pas nouveaux, mais ont leur signification) matraquage, battage, manipulation, bourrage de crâne, et j’en passe. La tendance observée est à la stigmatisation en haut lieu de certaines catégories de la population. Tout ce petit jeu conforte malheureusement en contrepoint un individualisme forcené qui n’a cure de renforcer les suspicions, la méfiance entre les personnes et de dissocier ainsi les éléments d’une même communauté. On peut dire aussi : « diviser pour mieux régner » et qui mieux que les régimes totalitaires a réussi dans ce domaine ? Le problème mérite d’être posé.

Paul Jolit, poète-parolier


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