• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Zevengeur Zevengeur 8 mars 2010 13:11

Les banques ont en effet à peu près remboursé les sommes considérables mises au pot par les états afin d’éviter leurs faillites massives. Elles se permettent alors à nouveau et avec une grande outrecuidance de faire la leçon aux états afin que ces derniers prennent des mesures d’austérité pour réduire leurs déficits,

Mais c’est passer sous silence que leur responsabilité est triplement engagée sur ces déficits  :
- tendance depuis 20 ans à déplacer la valeur du travail des salaires vers les actionnaires
- responsabilité totale de la crise financière qui s’est transformée en crise économique réduisant d’autant les recettes fiscales et les augmentant les dépenses sociales (chômage...)
- spéculation vers les états de type « maillons faibles » comme indiqué dans l’article

A leur décharge, on doit reconnaitre que les dirigeants politiques ont eu la main lourde dans les dépenses financées par des emprunts obligataires sur les marchés.

Pour l’UE, il est également compréhensible que ceux qui peuvent aider la Grèce (aujourd’hui) soient réticents à le faire car cela créerait un précédent et d’autres pays (non des moindres) suivent sur la liste. Mais comme pour les banques, peut on se permettre la faillite d’un ou plusieurs états ?

Pour l’instant c’est la solution de facilité au niveau financier qui est retenue, cad tenter d’obliger la Grèce à tailler dans les dépenses en tapant sur la population, mais c’est à haut risque car nul ne peut calculer la « résilience » de cette dernière avant rebellion...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès