Il n’existe aucune déficience dans l’enseignement des langues, ce n’est pas un problème pédagogique mais politique. Apprendre une langue est un immense travail, qui exige en tout premier lieu une forte motivation. Il faut cesser de penser qu’on peut « faire apprendre » une langue, celle qu’on veut, au niveau que l’on souhaite, simplement parce qu’on l’a décidé, comme l’ex-URSS planifiait son économie de façon délirante. L’école ne peut être le lieu que d’une initiation en langue, plus ou moins poussée selon les filières et la motivation des élèves.