Georges Yang, vous évrivez : « Quoi qu’il ait fait, et cela ne pourra sûrement jamais être prouvé, Treiber a fait un choix et ce choix est respectable. »
Non, je ne crois pas que ce choix soit respectable, vis-à-vis des familles des victimes.
Yvan Levaï citait l’autre jour dans sa revue de presse sur France Inter, les propos du père de Géraldine Giraud, je cite : « Treiber a signé son crime en se suicidant ».
Que la famille de la victime pense, cela c’est une chose, qu’Yvan Levaï le répète, et c’est faire offense à la présomption d’innocence. L’administration pénitentiaire avait le devoir de protéger Treiber contre lui-même. En outre, je ne serais pas étonné d’apprendre qu’il était sous sédatifs ou neuroleptiques.
Pour moi, ce type est tombé dans un piège qui s’est refermé impitoyablement : ça ne fait pas de lui un criminel.
C’est une faute de mélanger des considérations sur le droit au suicide et ce drame.