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Thierry LEITZ 26 février 2010 12:16

Jacques Brel se désolait des riches disant d’eux « qu’ils ne pensent qu’à l’argent qui leur manque ».

On pourrait actualiser sa réflexion ainsi : « ils ne pensent qu’aux impôts qu’ils doivent payer » et plus aux revenus afférents qui font que leur situation est bien meilleure que ceux qui payent peu ou pas d’impôts.

Tout le monde devrait payer des impôts directs, pour l’utilisation qu’il fait des services publics (enseignement, ordre, routes, etc.) mais à hauteur de ses revenus : c’est la progressivité.

En exonérant les bas revenus on a flatté l’électeur de base tout en donnant un argument aux riches qui peuvent se placer en victime de l’impôt, alors que les (sales) pauvres, eux en « profitent »...

En effet la taxe avantage les riches qui proportionnellement en paient moins par rapport aux nécéssités de la vie qui consomment la totalité des revenus modestes. De plus, les contribuables aisés sont experts en gestion comptable et fiscal, ce qui leur permet de contourner au maximum l’obligation de contribution publique.

C’est un travailleur indépendant qui vous le dit. A contre pied du discours -également recevable il est vrai- « on nous assassine de charges ». Ce qui renvoie à la destination réelle des fonds gérés par les organismes sociaux. Autre débat, non moins utile.


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