"Sans doute que les architectes majeurs de cette usine à gaz financière
savaient pertinemment que la moindre étincelle pourrait entrainer une
série de défauts en cascades (ce qu’on appelle le « risque systémique »).«
Je me permets de réagir car il s’agit là d’un léger raccourci.
Il y avait un manque de connaissance (et de modélisation) flagrante sur ce type d’événement »extrêmes" qui est un des facteurs clé dans l’écroulement de certains acteurs financiers exposés au CDS.
Si, qualitativement, on pouvait discuter du risque systémique (engendré par la dépendance entre les différents acteurs/actifs financiers), quantitativement, c’était le désert. Ou presque.