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ZEN ZEN 9 mars 2010 12:33

Pillards grecs ?
Bien sûr ,la gestion hélléne n’est pas au-dessus de tout soupçon
Mais Barroso and C° ont laissé faire pendant des décennies...
Les autres Etatrs européens sont-ils vierges ?
Pour l’auteur GS aurait donc fait oeuvre philanthropique smiley
Il épouse là les réactions populistes de la presse people allemande (Bild ou Focus)

« Fraudeurs grecs »(Focus) ou bal des hypocrites ?
« ...Rares sont les Etats de l’eurozone qui n’ont rien à se reprocher  : les Irlandais ont trop d’inflation, une croissance en surchauffe. Ils ne respectent pas la  »ligne de conduite économique" de l’UE ; les Allemands, les Français et les Italiens font exploser leurs déficits et, avec eux, les règles du pacte de stabilité. Personne n’est puni. Giovanni Ravasio, à la Commission, met en garde M. Jouyet. "Il m’a dit : "Jean-Pierre, si le Conseil laisse passer l’Irlande sans rien dire pour non-respect de la politique économique, vous pouvez dire au revoir à la discipline européenne.’’
__Par ailleurs, chacun a ses petites tricheries légales, ses zones grises de comptabilité, ses tours de passe-passe comptables. La France a bénéficié d’un versement exceptionnel de France Télécom, lors du changement de statut de l’opérateur. L’Allemagne a fait de même avec les recettes des licences pour l’exploitation de la norme de téléphonie mobile UMTS, et joue sur la séparation des budgets de l’Etat fédéral et des Länder.
__Dans cet exercice, pour profiter des ambiguïtés du langage comptable et pratiquer la débudgétisation, l’Italie reste la grande championne. Avec l’accord de Bruxelles, elle multiplie les opérations de titrisation de ses dettes : revendues au marché sous la forme de titres financiers, ses créances disparaissent de son déficit. "C’était conforme. Mais quand l’Italie faisait ça, on rigolait bien, se souvient
René Defossez, opérateur sur les marchés. On se disait : "Ils sont encore en train de tripatouiller leurs comptes !’’"Les banques les plus prestigieuses sont mandatées pour « aider » certains Etats à présenter les comptes publics sous un meilleur jour.
Au service de la Grèce,
Goldman Sachs permet au pays de « gommer » l’équivalent d’un milliard d’euros de dette publique en 2001. Et la banque JP Morgan, explique un banquier, « faisait pareil avec l’Italie ».En 2005, le magazine Euromoney va jusqu’à évoquer « l’Enronisation » des comptes publics européens - du nom de cette entreprise américaine, Enron, au coeur de l’un des plus grands scandales financiers de Wall Street.
« La créativité comptable n’est pas le monopole des entreprises privées »
, ironise l’économiste Jean-Paul Fitoussi."


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