Le rail coûte cher à la collectivité... et la route, est-elle gratuite ?
L’auteur imagine un monde où l’usager paie sa voiture et l’entretien, paie la construction des routes par ses impôts, paie de très rentables sociétés autoroutières via le péage.
Tout cela est beau et grand mais que fait-il des jeunes sans permis de conduire, des vieux qui ne conduisent plus, des pauvres qui circulent peu et à moindre prix, des isolés ( les coins paumés ne manquent pas en France), de ceux qui doivent effectuer des trajets pendulaires quotidiens pénibles, en somme, des millions de personnes pour qui le train et les transports en commun sont essentiels ?
Cette vision libérale et technocratique du train fait l’impasse sur l’intêret social, elle propose ( c’est une habitude chez les libéraux) un monde confortable pour ceux qui vivent déjà confortablement.