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clostra 6 avril 2010 11:59

Le mieux serait sans doute de créer des « SAS », à l’image des refuges pour femmes battues, des refuges pour personnes menacées d’internement. Peut-être pourrait-on prendre à temps une dégradation au niveau du souvent très injuste milieu familial où se pratique, sans même s’en apercevoir la désignation de victimes expiatoires.
Car on le sait, l’internement est la peine qui vient juste juste avant la peine de mort. L’effet probable est celui d’une balle explosive tant au niveau de la personnalité que du physique.
Pire encore, une personne ainsi menacée - intra familial ou non, on citera certaines pratiques dont il faudra bien parler un jour - dont la famille, après avoir « chauffé » son malade, le présente au médecin qu’elle seule est désormais capable de lui fournir, qui signe son internement - et toutes les conséquences médicamenteuses - s’il a le malheur de protester par un courrier auprès du préfet qui regardera si la procédure a bien été respectée, risque de se trouver dans la situation d’un « interné dangereux ».

Donc, un espace de paix où cette fois, le malade sait que c’est sa parole qui compte. Un espace pour respirer.

Oui, on le sait, les effets secondaires des neuroleptiques, souvent prescrits à doses massives, sont absolument désastreux et peuvent déclencher l’irrémédiable si on leur ajoute le traumatisme de côtoyer des personnes fragiles, d’une maltraitance souvent inévitable de la part d’un personnel insuffisant, mal formé, peut-être en effet miroir avec ses propres souffrances, ses propres difficultés.


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