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Spip Spip 7 avril 2010 18:14

@ Philou017

Si on parle d’anti-psychotiques, n’importe quel psy honnête vous dira que le traitement est à prendre pendant longtemps. Ce qui relativise la dépendance car de toutes façons le patient en a besoin, s’il ne veut pas revoir reflamber son délire, par exemple. Ce n’est pas le même problème qu’avec les anti-dépresseurs.

Bénéfice/risque. Un traitement psy est quelque chose de complexe et pas facile à équilibrer car il traite une partie complexe de nous-mêmes, notre cerveau et ses retentissements sur notre personnalité (et vice-versa)

Les instruments : outre le trop fameux DSM, il existe aussi le CIM 10, internationalement utilisé.

Les études fiables : ne peut être fiable que ce qui est étudié sur un temps long et un échantillon de population suffisant, donc pour moi, les programmes universitaires d’envergure, pas trop pollués par les labos. Mais si on parle de recherche je ne vois pas comment les éviter complètement.

Les lectures indépendantes : comme dans tout autre métier, son information/formation indépendante on va se la chercher (et se la payer) Ce qui vous est livré gratuitement, quelqu’un l’a payé, bien sûr...

En dehors des instruments, il y a 2 choses plus précieuses : l’expérience et l’écoute de la personne et ça, ce n’est pas donné avec le diplôme !

D’une manière générale, je suis assez effaré de l’image des troubles mentaux que peuvent avoir certains intervenants. Méconnaissance du sujet, positions de principe totalement déconnectées de la réalité sur le terrain, fixation sur une dangerosité qui serait supérieure au citoyen lambda alors que toutes les statistiques disent le contraire (combien de morts/an par des alcooliques au volant ?)


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