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Spip Spip 12 avril 2010 13:26

@ Philou017

En psychiatrie, comme partout ailleurs, on fait avec ce que l’on a à sa disposition.

A rapprocher de « dans l’état actuel de nos connaissances » qui est la phrase la + honnête que je connaisse en sciences et qu’on devrait toujours mettre en préambule quelque soit le sujet.

Nos connaissances sur l’encéphale ont bien progressé mais on est encore loin de tout savoir, notamment au niveau des interactions entre neuro-transmetteurs. C’est par là que ça coince avec les traitements. En gros on se sert d’un marteau pour écraser une mouche, faute de connaissances plus fines. Le marteau a diminué de grosseur au fil des années, mais il reste un marteau.

Pour vous répondre : si un cancérologue vous disait que son traitement est à prendre pendant des années, en déduiseriez-vous automatiquement qu’il ne soigne pas le fond ? (avec lui aussi ses effets secondaires importants et pas de garantie absolue quand au résultat)

Pour les programmes universitaires, j’avais bien précisé d’envergure, c.a.d. au delà des seuls chercheurs en molécules. La psy est un champ large, incluant aussi du comportemental, du culturel, de la psychologie, etc. Reste à faire travailler tous ces gens ENSEMBLE.

Les publications sponsorisées par les firmes : relisez moi, je n’ai rien dit d’autre, sauf qu’on pouvait aller chercher son info : entre Le Quotidien du Médecin et The Lancet, par exemple, il y a un monde, côté sérieux et indépendance !

Écoute, compréhension, amour du prochain : ça s’appelle l’empathie, ça s’apprend (hé oui) Tout le monde ne l’a pas eu comme cadeau dans son berceau. Pour moi c’est à la base de tout (1er entretien) et, personnellement, une sérieuse formation à la pratique de Carl Rodgers a été très bénéfique et efficace (pour moi et pour les gens dont je m’occupais)

Le problème avec la psy par rapport à d’autres spécialités c’est qu’on est complètement dans l’humain, avec ses problèmes de comportement, les jugements qui vont avec, etc. Bref, on baigne dans l’affectif (en positif et en négatif) au détriment de la raison, souvent.

Les prises de positions et la tonalité de beaucoup d’intervenants sur ce fil en sont une illustration.


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