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Internaute Internaute 7 avril 2010 12:07

J’ai tendance à penser comme vous mais si on se trompait tous ? Les USA remboursent leur dette en monnaie de singe et trouvent toujours des investisseurs pour leur prêter. La Grèce vient de lancer un emprunt qui a été couvert trois fois. Les investisseurs se pressent au portillon pour lui prêter. Dans ce contexte, pourquoi ne pas laisser filer la dette ? On emprunte pour rembourser les anciens prêts. Les taux d’intérêts montent et on doit emprunter encore plus pour rembourser et ainsi de suite. Aprés tout, où est le problème ? Si un jour plus personne ne veut prêter, la Grèce se mettra en faillite mais pourquoi précipiter les événements ? Ce jour là on répudiera la dette.

Comme les banques créent de l’argent à partir de rien ou presque, les prêts qu’elles consentent ne leur coûtent quasiment rien. Par contre les intérêts sont un gros bénéfice. Le jeu peut continuer indéfiniment tant que les acteurs aux manettes touchent de grosses stock-option et de gros bonus de fin d’année.

Pour votre information, sous la présidence de Carlos Andres Perez au Vénézuéla dans les années 90, les taux d’ntérêt payés par les banques aux particuliers ont atteint 40% par an et les taux des prêts aux entreprises 60% par an. Cela n’a pas empêché les gens de vivre.

Quel est l’importance que la dette du pays soit 1 fois, 10 ou 100 fois son PIB si les banques continuent de prêter ?


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