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Pierre 15 avril 2010 21:55

Merci pour cette contribution originale smiley La dernière fois que j’avais entendu cette histoire des 21 grammes c’est lorsque je suis allé voir le film du même nom, 21 grammes, une histoire de greffé cardiaque joué par Sean Penn, j’ai bien aimé ce film ...

Pour ma part j’espère bien que la science arrivera petit à petit à approfondir ces notions, c’est un peu le début, non pas de ces préoccupations pour l’homme, mais des possibilités de démontrer les choses de manière scientifique dans ce domaine. Il suffit d’ailleurs de s’intéresser à l’histoire de certains concepts qui ont mit du temps à aboutir, malmenés par l’autorité et les dogmes en vigueur, je pense par exemple à l’histoire de Galilée, pour voir que petit à petit la science démonstration scientifique triomphe.

Ce qui est intéressant aussi, dans cette problématique des 21 gammes, c’est qu’on essaie de décrire l’âme à la manière d’un anatomiste : en médecine, au niveau des sciences fondamentales, on aura l’anatomiste (qui va disséquer le cadavre, noter avec précision ce qu’il voit d’abord, puis aller plus en profondeur, séparer les structures, les peser, etc), le physiologiste, qui va s’intéresser plutôt aux fonctionnement normal des organes (quel est leur rôle, qu’est ce qui régule leur fonctionnement, quelles sont les interactions entre les différents organes, etc), et le physiopathologiste (qui va lui s’intéresser aussi au fonctionnement des organes, mais au fonctionnement anormal : pourquoi une dysfonction, quel défaut de régulation ou quel problème plus général en est à l’origine, etc).

Tout ça pour dire qu’en se posant la question du poids/de la masse de l’âme, on tient le rôle de l’anatomiste, et c’est un excellent ... début ! Plaçons nous au niveau physique : mon cœur a un poids, mais ce qui me préoccupe, c’est plus de savoir d’il va bien ou s’il ne va pas bien, que son poids (bien que certaines maladies cardiaques entrainent une augmentation du poids du cœur justement), idem pour les autres organes, si je commence à tousser c’est une éventuelle maladie des poumons ou leur bonne santé qui va me préoccuper. Donc si je pense à mon âme, et que je continue à l’aborder en suivant logiquement l’anatomiste, je dois m’intéresser à l’étude de son fonctionnement (physiologie), voire de ses maladies (physiopathologie), on en revient une médecine de l’âme, dont les philosophes parlaient déjà dans l’antiquité...

D’ailleurs, comme vous le dites les scientifiques ne s’intéressent guère à cette question de type description anatomique qui est celle du poids de l’âme. En revanche des travaux sont en cours dans de nombreux hôpitaux et centres universitaires dans le cadre de l’exploration de la conscience aux tous derniers moments de la vie, voire juste après, notamment au cours des expériences de morts imminentes en milieu hospitalier, dans le but de recueillir des données de multicentrique de manière scientifique, avec des conclusions à attendre sur cette question de l’âme ? Sur son poids, je ne sais pas, quoique ... smiley


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