Jadis il était de bon ton de flatter un sultan ou un nawab en louant la force et la beauté de son cheval, dont les « sabots d’airain faisaient trembler le sol. » L’un de ces souverains, sans que l’on sache si c’était de l’humour, répondit « c’est pourquoi, pour épargner les vies humaines, je ne me déplace qu’en palanquin ».
On disait aussi que si le Chah, en plein jour, prétend qu’il fait nuit, il faut répondre aussitôt qu’on voit briller la lune et les étoiles...
La langue persane est pleine de poésie !
Ne faudrait-il pas voir dans les paroles de ce digne clerc une vision hyperbolique de la puissance sexuelle de ses compatriotes ?