Cher M Mandon,
je n’ai pas la nostalgie du passé, mais j’ai la nostalgie de la verve de Desproges. La nostalgie d’une certaine forme de liberté perdue dans le discours public. Mais des gens avec la liberté de penser de Desproges, mâtinée d’une culture générale, d’un raisonnement construit, il n’y a pas eu des masses Pour pouvoir s’exprimer comme il le faisait, il fallait savoir parler. Et le parler se perd au fil du regard de plus en plus premier degré de toute la société.
Toute époque est belle. Ce n’est point l’époque qui change mais la mentalité des gens dominant l’espace médiatique de l’époque.
"L’ennemi est bête : il croit que c’est nous
l’ennemi, alors que c’est lui !" (Pierre Desproges)