Le problème de la résistance, c’est qu’elle entraîne la sensation d’avoir raison contre tous, l’obligation de se créer un groupuscule ou l’utopie derrière un clavier. Seul avec de l’encre et du papier, disait-on parmi ma génération.
La seule solution serait de se mettre tous d’accord sur un petit point : changeons le système démocratique en se passant des partis. Tout citoyen qui le veut se présente, on garde les 5000, les 800, les que sais-je qui ont obtenu le plus d’actes de présentation ( un seul par individu ), chaque votant reçoit trois, quatre, cinq votes dans deux trois quatre catégories - salariés - chômeurs - patrons - fonctionnaires - philosophes sportifs - spécialistes de Droit Constitutionnel - comptables - chefs de projets... et on envoie au Parlement les 360 primés plus les cinq plus plébiscités de chaque catégorie.
On paye tout le monde décemment en fonction des heures de présence et après deux mandats, on leur donne une pension égale au SMIC, ce qui est normal car ils trouveront toujours à se recycler.
C’est aussi de la résistance !