• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Philippe Vassé Philippe Vassé 12 mai 2010 23:03

Bulgroz,

Votre commentaire est rédigé trop vite, ce qui en rend ici ou là la compréhension difficile.

Il semble cependant que vous qui savez ce que signifie « être anti-européen » ( mystère resté sans éclairage à cette heure ) confondiez la charge de la dette AVEC le service de la dette.

Ce qui pour un adorateur du Traité de Maastricht est ennuyeux car ces concepts forment ce que l’on appelle par convention «  la dette publique selon Maastricht ou au sens de Maastricht » !

Ceci, outre que vos chiffres pour 2009 sont faux, la charge de la dette (paiement des seuls intérêts) a avoisiné 80 milliards d’euros car les taux ont augmenté comme le masse de la dette.

Quant au service de la dette (remboursement du capital), vous ne l’avez pas indiqué, mais son total est égal au produit fiscal de l’impôt sur le revenu !!! Fin 2009, la dette au sens de Maastricht de la France était de 1489 milliards d’euros. je vous laisse imaginer le POIDS total de la dette en 2010......

Par ailleurs, vous qui savez reconnaître un « anti-européen » au premier coup de clavier, chose rare car une telle capacité de détection devrait faire l’objet d’un brevet déposé à l’INPI ou au moins d’un prix au concours Lépine, vous semblez ne pas comprendre que les dettes sociales sont aussi soumises aux enjeux spéculatifs.

Mieux, vous semblez ignorer que les dettes réelles de l’Etat, au sens comptable strict, sont en réalité, selon le Parlement, de 1150 milliards d’euros. Je vous renvoie, pour faire court, à l’article de Wikipedia qui explique assez bien les différentes dettes de l’Etat selon les divers critères retenus (voir dette publique)

Ceci étant clarifié et vérifiable aisément, je vous remercie de vos habiles questions.

Quant à savoir quel taux de dépenses publiques et sociales un pays peut supporter, c’est une question théorique qui dépend de nombreux paramètres, internes et externes.

Certains Etats prélèvent plus que la France, sans être en crise, d’autres moins et le sont.

La capacité de pression fiscale et sociale est donc un concept souple et n’a rien d’un indicateur vu comme un dogme. Par ailleurs, le taux de prélèvements obligatoires peut varier d’une année sur l’autre, mais un être sensé comparera ce taux avec son efficacité pour la société et ses membres, premier critère quelque peu objectif et humain.

Taïwan a vécu des années durant avec un taux très supérieur à celui, moyen, de la France et cela a assuré par un capital national un extraordinaire développement global. Israël a vécu de même durant des décennies, et ses habitants n’en sont pas morts pour autant.

L’Espagne a pratiqué un taux inférieur à la France et chacun sait que, de ce fait, son peuple est appelé à payer 280 milliards d’euros à travers un plan gouvernemental, d’où hausse forte de ce taux.

Je vous invite donc à plus de souplesse dans vos raisonnements ou, si vous préférez, à moins de rigidité dogmatique, à la sauce politique interne française qui n’essaie pas d’apprendre des autres pays.

Bien cordialement,


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès