L’auteur fait l’amalgame entre le clientélisme structurel et légitime
romain avec la
prévarication, la franche corruption des élus, les abus de pouvoirs, les
ententes illicites entre sociétés commerciales, le pantouflage, les
emplois fictifs, les jetons de présence de complaisance, etc..
Cet amalgame nuit à sa démonstration puisqu’on ne sait plus ce qu’il veut démontrer.
De nos jours le clientélisme est illicite. Il est interdit d’acheter les votes. Si l’élu veut faire des cadeaux à ses amis, il doit les faire de sa poche et non pas distribuer ce qui ne lui appartient pas, le bien public.
Par exemple, lorsque le Président de la République-chef du gouvernement, nomme l’ex juge d’instruction Courroy au poste de procureur général, contre toute les règles et l’avis du Conseil supérieur de la Magistrature, il ne récompense pas un juge qui, soi-disant lui aurait rendu des services mais le mérite d’un magistrat qui a su faire passer l’intérêt public avant le sien.
C’est pour cette raison que Sarkozy a exigé que toutes les nominations importantes et stratégiques, soient de sa seule autorité.