Pour répondre à votre première question : « Mais
qui va encore pouvoir faire des enfants ? » je serais tenté de
répondre : « ceux qui peuvent les élever. » Faire 10 ou 12
enfants dans des conditions telles que celles que connaissent les pays
surpeuplés et en perdition , démontre bien que notre espèce n’a pas plus de jugeotte qu’un vol d’étourneaux.
De toutes façons si nous ne sommes pas capables de régler le problème par
nous même, la nature s’en chargera, le taux de spermatozoïdes est en chute
libre un peu partout, le fait de pouvoir choisir le sexe de ses enfants fait
que dans certains pays les femmes avortent si elles portent des fétus féminin. La faim et les épidémies
ajoutés aux ravages agronomiques que
sont en train de provoquer les OGM ( voir l ‘Amérique du sud et l’Afrique
entre autre) complètent le tableau. En gros il y deux façon de réduire notre
nombre, par la raison (mais je n’y crois guère), par des évènements extérieurs,
ce qui est plus probable. Ajoutez à tout cela les risques de conflit un peu
partout sur la planète , voilà je pense qui répondra à votre question.
Bon maintenant on
repasse la première (vitesse) et on relis.
J’ai écrit « Lorsque le système se sera effondré SUR lui même » et pas
de lui même.
Allusion au fait que dans l’univers tout à un début et une fin, et que comme
les étoiles qui nous semblent éternelles mais qui finissent tout de même par
effondrer SUR elle même. Le système que nous connaissons finira aussi par
disparaître qu’on le veuille ou non. Je ne vois pas en quoi le fait d’être
égoïste puisse y changer quoi que soit. Nous ne somme pas des acteurs
conscients dans le scénario , si c’était le cas nous n’en serions pas là.
Lorsque je parle de revenir à un mode de vie plus tribal ,
je ne dis pas pour autant de renier le progrès. Simplement une structure
sociale plus réduite permet une meilleur répartition des biens et une prise en
compte plus humaine de ses membres de par le fait que l’indifférence est
proportionnelle à la taille du groupe .