Un grand merci, Halman, pour toutes ces précisions techniques qui soulignent, en effet, la très grande difficulté qu’il y a avait alors à piloter ces engins instables, sans système de navigation et dont les réglages se modifiaient en vol, obligeant parfois les aviateurs à des prouesses de pilotage nécessitant une très grande expérience. Une expérience que n’ont évidemement plus les pilotes contemporains très largement assistés par les outils modernes de pilotage ou de navigation, et cela qu’ils volent sur des gros porteurs ou des avions d’aéro-club.
Concernant la navigation, la tentative réussie du baron Van Haenfeld dans le sens Europe-Amérique en 1928 est parlante : il n’a su où il avait atterri qu’une fois descendu de son avion !
Bonne journée.