—Qu’est-ce qu’être libre ?
—Être libre, c’est lorsque personne, qu’il soit un individu, un groupe ou un état vous force à faire quelque chose que vous ne voulez pas.
—Qu’est-ce qu’un emploi ?
—Un emploi est un service qu’une personne rend à une autre contre un salaire.
—Pourquoi travaillez-vous ?
—Car sans cela, je ne pourrais me payes de quoi subsister, je vivrais dans la privation.
—Dans un pays libre, vous oblige-t’on à travailler ?
—Non, personne ne m’oblige à travailler, seuls mes besoins vitaux m’incitent à le faire, j’ai le choix entre la pénibilité du travail et la privation.
—Qu’est-ce que le socialisme ?
—Le socialisme est une doctrine qui considère que l’état se doit d’aider des groupes sociaux, gérer leur activité dans un but de justice social ; où les individus n’ont pas de droit mais des devoirs envers la collectivité, le « bien commun », qui s’avère être en fait que l’intérêt d’un groupe particulier. Le problème est qu’il s’agit de satisfaire des intérêts qui sont contradictoires. Est-ce l’intérêt des ingénieurs, des paysans, des ouvriers, des médecins, etc ? Faut-il étendre l’accessibilité de la médecine ou donner un meilleur niveau de vie aux médecins ? Ces intérêts de tant de personnes cherchant à profiter du travail d’autrui sont tellement divergents qu’il est impossible pour l’état d’avoir une politique efficace et dans ce cas la démocratie devient l’ennemi de l’efficacité politique, poussant le système vers la violation de celle-ci.
Et comme un état est incapable de connaître les intérêts de chacun, chaque action économiques individuels, l’état devra gérer les actions jusque dans leur vie privée et contraindre chaque individus de réformer ses intérêts selon ceux de l’état, transformant leu peuple en une armée du travail ; ce qu’on appelle le totalitarisme.
—Est-ce toujours le cas ?
—Non. Le socialisme moderne est devenu rien d’autre qu’une idéologie électoraliste encourageant la paresse, qui fait croire à des personnes naïves et idéalistes que l’on peut s’émanciper de l’entreprise ; que travailler librement est de l’esclavage et offre comme solution de spolier 65% du produit du travail des productifs et endette l’état pour faire vivre un électorat improductif. Bref, ce système incapable de se réformer ne peut qu’aboutir à la faillite d’ici quelques année au plus tard.
—et que se passera-t’il lors de cette faillite ?
—L’état étant incapable de rembourser sa dette, ne pourra plus emprunter afin de financer ses dépenses publiques, la fonction publique ne sera plus payée au cours de l’année, ce qui provoquera une grogne populaire qu’il sera impossible de satisfaire.
L’état sera contraint de réformer radicalement son système d’état-providence, ce qui ne plaira pas.