L’espagne est dans la situation des Etats Unis il y a deux ans. Les prix de l’immobilier ne sont en aucune mesure en rapport avec les revenus et les surstocks sont astronomiques.
Malgré tout l’Espagne a une chance qui lui a permis d’alimenter sa bulle : 83% des ménages sont propriétaires. Les prix se déterminent donc sur des volumes très restreints, les primo accédants étant d’autant plus rares que le taux de natalité y est un des plus bas d’Europe. Cette particularité permet de contrôler la déflation, d’autant que les prix ne sont pas standardisés comme en France, la proximité culturelle a une grande influence sur le prix de vente et la visibilité fiscale des sommes payées.
Cette particularité culturelle rend les banques finalement peu exposées au risque immobilier. Par contre, c’est bien des entreprises, en l’absence de consommation domestique, que le risque peut venir.