Merci pour cet article très intéressant. Je réagis surtout à cette partie : "Une recherche, un film et un livre qui dénoncent la différence énorme
qui existe désormais entre la représentation de la féminité à la télé
et la réalité, qui enquêtent sur les raisons pour lesquelles les femmes
elles-mêmes ne se rebellent pas devant les images « pornosoft » que
reflètent de leurs corps les écrans, comme si nous étions tous et
toutes engourdis, endormis devant ce que nous percevons désormais comme
la normalité, toute négative qu’elle soit.«
Je crois malheureusement que la banalisation du corps de la femme n’est qu’une conséquence de sa »libération« . Attention, je ne dis absolument pas que la libération de la femme n’est pas une bonne chose (c’en est une et heureusement que cela est arrivé !!) mais si nous regardons dans le passé, dans l’Histoire, le corps de la femme, sauf dans l’art, était tabou. Il fallait le cacher, on en avait »peur« . Aujourd’hui, après la libération des moeurs des années 70, on est passé à l’autre extrême : il faut tout montrer, sans pudeur. Et c’est tellement ancré dans notre culture occidentale que maintenant nous ne faisons même plus attention...
Après la femme »ventre« (la femme qui n’est là que pour procréer), on est passé à l’autre extrême, la femme »objet sexuel", celle sur qui tous les fantasmes se sont libérés.
Malheureux, en effet.