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ddt99 ddt99 23 août 2010 17:48

Certes, mais, en principe, il devrait y avoir une énorme différence entre la France, qui affirme être la patrie des droits de l’homme, qui prétend aussi être un État de droit et qui se dit être démocratique et l’URSS de Staline qui était une dictature ou au mieux un État totalitaire.

Que cela ait pu se produire sous un régime totalitaire et dictatorial, de la façon que vous le décrivez, cela peut se comprendre, sans pour autant en justifier les actes, et à la limite, sachant d’avance que c’est un État totalitaire, peu de citoyens osèrent s’exprimer ouvertement, se gardant ainsi d’attirer l’attention de l’État sur eux.

Mais dans un pays comme la France, savoir qu’une simple lettre de mécontentement adressée à mon élu local ait permis cet état de fait est totalement inadmissible et inacceptable, c’est d’autant plus scandaleux que les Tribunaux administratifs et de grandes instances refusent d’annuler cet acte absolument scandaleux, de par cette motivation honteuse pour la France, alors que cette erreur matérielle aurait dû, d’office, le conduire à son annulation, me dit qu’il eut mieux valu que je gardasse le silence dans la patrie des droits de l’homme.

Que le préfet ait commis cette grossière erreur est une chose, ne pas vouloir l’annuler sciemment en méprisant les droits fondamentaux garantis et protégés par la Convention européenne des Droits de l’Homme en est une autre.

Et le pire c’est que la gardienne de la démocratie, la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’est formellement compromise en refusant de condamner la France et cet acte clairement explicite, qui viol sans contestation possible l’article 10 de ladite Convention, ne présage rien de bon pour la démocratie dans le futur.


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