Certes, mais, en principe, il devrait y avoir une énorme
différence entre la France,
qui affirme être la patrie des droits de l’homme, qui prétend aussi être un
État de droit et qui se dit être démocratique et l’URSS de Staline qui était
une dictature ou au mieux un État totalitaire.
Que cela ait pu se produire sous un régime totalitaire et
dictatorial, de la façon que vous le décrivez, cela peut se comprendre, sans
pour autant en justifier les actes, et à la limite, sachant d’avance que c’est
un État totalitaire, peu de citoyens osèrent s’exprimer ouvertement, se gardant
ainsi d’attirer l’attention de l’État sur eux.
Mais dans un pays comme la France, savoir qu’une simple lettre de mécontentement
adressée à mon élu local ait permis cet état de fait est totalement
inadmissible et inacceptable, c’est d’autant plus scandaleux que les Tribunaux administratifs
et de grandes instances refusent d’annuler cet acte absolument scandaleux, de
par cette motivation honteuse pour la
France, alors que cette erreur matérielle aurait dû, d’office,
le conduire à son annulation, me dit qu’il eut mieux valu que je gardasse le silence
dans la patrie des droits de l’homme.
Que le préfet ait commis cette grossière erreur est une
chose, ne pas vouloir l’annuler sciemment en méprisant les droits fondamentaux
garantis et protégés par la
Convention européenne des Droits de l’Homme en est une autre.
Et le pire c’est que la gardienne de la démocratie, la Cour Européenne des
Droits de l’Homme s’est formellement compromise en refusant de condamner la France et cet acte
clairement explicite, qui viol sans contestation possible l’article 10 de
ladite Convention, ne présage rien de bon pour la démocratie dans le futur.