« Je ne suis pas d’accord par contre avec l’idée de hiérarchiser les matières, par un système de coefficient ou autre. Cette idée se défend très bien, mais je suis personnellement contre. Une des idées de l’éducation à Summerhill était (et doit toujours être, j’imagine) que chaque enfant est doué pour quelque chose. Chacun doit trouver sa voie, sa vocation, puisqu’à la base elle est bien là, et ne demande qu’à s’exprimer. Donc, il n’y a pas de matières plus importante que d’autres, et toutes doivent être mises sur le même plan. A force de sur-valoriser les maths (surtout) et le français, et reléguer d’autres matières, comme la musique, la géographie, le dessin..., au second plan, on met d’emblée en situation d’échec de nombreux gamins qui sont excellents en autre chose, mais ne parviennent pas à développer leur potentiel parce qu’on ne tient aucun compte de leur personnalité et qu’ils se sentent dévalorisés. »