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philou 17 juillet 2010 21:03

Je suis d’accord avec le fond de l’article - ces orientations ultra-libérale de l’éducation sont une manoeuvre dangereuse qu’il faut dénoncer - j’ai d’ailleurs du le faire je pense il y a une vingtaine d’année, quand en angleterre se développaient les premiers programmes de « partenariat » en des entreprises (Mac donnald’s et autre) et des collèges anglais.

(Entre parenthèse, et à décharge de ces collèges anglais, ils étaient à l’époque tellement sans le sou que pour eux l’apport financier d’une entreprise était - face à l’indigence - une manne dont ils ne pouvaient se passer pour continuer à enseigner dans des conditions aceptables : mais bien sur, adieu l’indépendance d’esprit, et adieu les matières non rentables comme la philosophie ou l’histoire).

Ceci-dit - il faudrait aussi admettre que notre école doit se réformer. La vie scolaire en France n’est pas organiser. C’est bien beau les discours sur la vie citoyenne, mais celà ne peut pas être ensigné que part des mots.

Et sur ce point, malheureusement, les profs des collèges et des lycées ne bougeront jamais, car peu de corporation ont de part le monde de tels privilèges, à savoir si peu d’horaires et tant de vacances. A celà ils ne renonceront jamais, même pour le bien des élèves.

Donc, ils ont une vision de la vie scolaire « à l’ancienne » : les élèves viennent, s’assoient toute la journée, et repartent. Et quand les élèves sont en vancances, les profs aussi (pourquoi ?)

Bref : la réalité c’est que la gestion de la vie scolaire est vieillotte, et ne peut pas être réformée, car trop de privilèges sont en cause. Les profs en sont la cause, ils ne veulent surtout pas bouger (on les comprend). Ils devraient être plus présents dans les établissements scolaires, pour en gérer et en organiser la vie, en dehors de leur heures de cours. Ils doivent par conséquent faire plus d’heures et avoir moins de vacances.

Qu’ils se rassurent : personne ne proposera ça car ça serait la grève générale de leur imposer d’avoir les même vacances que n’importe quel travailleur. Et ainsi, un jour, devant l« immobilisme et l’école »à l’ancienne" qu’impose les enseignants, les arguments des ultra libéraux ne pourront plus guère être contredits, et ils gagneront la partie. Ce dont les profs, en fait, se foutent un peu, puisque le travail dans le privé beaucoup n’ont jamais connu, et que d’ici là, ils espèrent bien être en retraite :)

Excusez-moi, je suis un poil négatif : mais voir la vie de nos écoles qui n’évolue pas depuis 1920 - ça me désole.


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