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Christophe (---.---.252.125) 17 mars 2006 16:23

L’histoire tient aussi au hasard de causes indépendantes ou interdépendantes, déterminées ou aléatoires et complexes dont la sommation est inachevable. Le seule et unique explication possible est la volonté divine, [...]

Tant nous sommes d’accord sur le début de votre propos, tant nous divergeons sur votre approche explicative.

La seule explication de toute situation dépend de l’état du monde à l’instant du constat de fait de cette situation. C’est sans doute, toute la problématique de la recherche historique.

A mon sens, une situation est créée par la convergence d’intentions ; donc l’homme étant un être intentionnel participe aux situations historiques par ses intentions dans la temporalité historique de l’instant de la situation. Le temps est une succession de présents ; l’intention humaine, particulièrement la perspective, tente sans cesse d’influencer les présents de demain.

Les situations humaines sont des effets causaux des intentions de l’Homme. Je n’y vois ni hasard, ni la main de Dieu.

Sans doute est-ce ce qui sépare notre approche posée par notre auteur. L’homme influence les évènements qui sont associés à sa temporalité. C’est donc dans les sciences humaines que nous pouvons trouver les intentions, les sources des diverses situations historiques et présentes.

Ces sciences sont de l’ordre de la philosophie, mais aussi de la psychologie et de l’anthropologie ; il faut donc fusionner nos connaissances dans ces sciences et ne donner aucune prééminence de l’une sur l’autre. Lorsqu’il y a concurrence, c’est la réfexion qui donnera la primauté de l’une sur l’autre uniquement dans un contexte précis, donc non général.

Nous partons donc du postulat que l’universalisme culturel, cognitif ne se vérifie pas (ce qui est, à mon sens, le postulat le plus réaliste) pour tenter de savoir si, en posant cette hypothèse de départ, nous parvenons à donner différents sens à la démocratie. Si toute les nuances ne permettent pas de distinguer une nuance, alors, nous pourrons convenir que la démocratie est universelle ; si des convergences subsistent, il faudra en mesurer la nature et la force.


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