Une histoire de la monnaie complétement fictive, mythologique voire mensongère.
La monnaie n’est pas un symbole, pas un signe, mais, avant qu’elle ne soit accaparée par les états puis les banques centrales, une marchandise. Et rien d’autre.
Une marchandise qui doit avoir un usage autre que monétaire pour avoir une valeur d’usage. Une marchandise compacte, divisible, durable et dont la quantité doit être stable. C’est donc le marché qui invente la monnaie, c’est à dire chacun qui trouve un moyen de réduire le cout de l’échange. Or, argent, cigarette (camp de prisonniers), coquillage, sel végétal (Papouasie), toutes n’ont pas les mêmes qualités, mais toutes échappent par nature au pouvoir politique.
Bien sûr une autorité reconnue peut garantir le poids et la qualité de la monnaie en y apposant son sceau. C’est le début de la spoliation monétaire par le pouvoir politique, qui n’a pas tardé à rogner, abaisser la qualité de l’alliage.
La guerre, l’état et la spoliation du monétaire, une histoire à écrire.