Sur la remise en liberté de ce Monsieur :
Elle ne tient pas seulement aux faits et aux actes qu’il a
commis, mais aussi aux troubles que pourrait causer sa libération :
1) Qu’il
puisse être porté en triomphe.
2) Qu’il
puisse être agressé par vengeance.
(Rappelez-vous l’affaire du petit Gregory, à peine libéré, Bernard
Laroche fut tué par le père de l’enfant avec un fusil de chasse).
Sur le maintien en détention provisoire :
Elle tient à la gravité des faits et de la peine encourue,
c’est aussi pour la tranquillité de l’ordre public et pour la sécurité de ce
Monsieur.
Sur la légitime défense :
La riposte doit être proportionnelle à l’attaque.
Il me semble que je n’ai nulle part lu que les jeunes
filles, certes voleuses, étaient armées ou ont cherché à agresser ce Monsieur.
Sur la détention d’armes :
Qu’elles soient de chasses ou de tirs, la détention est
parfaitement réglementée en France, tout manquement à la réglementation sur
leurs détentions peut entraîner des sanctions pécuniaires, amende de la
classe 4, jusqu’au retrait de l’arme détenue.
Pour détenir une arme, il faut être affilié à un club de tir
et valider sa carte de tir régulièrement, fournir un certificat médical de non-contradiction
au tir sportif, avoir un casier judiciaire vierge, etc., contrairement à ce que
tout le monde pense, c’est très contraignant de posséder une arme à feu légalement.
Qu’elle soit légale ou prohibée, ce n’est pas l’arme qui est
dangereuse, mais l’usage, que l’on en fait, et cette histoire le prouve, il a
tiré sur deux personnes et non pas sur des animaux lors d’une partie de chasse
ou sur des cibles dans un stand de tirs, il est bien évident que lorsqu’elle est
prohibée, sa détention est illégale et constitue un délit.
Sur cette lettre ouverte à Michèle Alliot-Marie, ministre de
la Justice :
Logiquement, elle devrait répondre, si bien sûr, elle prend
le temps de répondre, que du fait de l’indépendance de la Justice, elle ne peut en
aucune manière intervenir dans cette affaire.